LES PHRASES QUI TUENT:

Mr Philippe Dany du syndicat SNPT-UNSA police, a déclaré à la Dépêche du Midi: " Les forces de l'ordre ont eu à combattre une véritable guérilla menée par des voyous sans scrupules dont le seul but était d'en découdre avec la police ". Le but de la manif était de danser PACIFIQUEMENT sur la place du Capitole, et le désir de prendre des coups par des policiers entraînés à ça n'a pas motivé la majorité des manifestants. Que dira t-il, ce brave syndicaliste, le jour ou le but des manifestants sera effectivement de se la jouer guerilla anti-keuf ? il trouvera certainement quelque nouvelle éxagération, mais ça risque d'être difficile si à chaque manif où des CRS chargent il sort d'aussi grosses conneries que celles qu'il a débitées pour cet article...

Il a aussi parlé de "[...] groupes d'individus avinés et probablement gavés de substances diverses."; Affirmation facile et mensongère puisque tous les interpellés (sauf un) étaient clean de toute substance licite ou illicite (ils ont été testés). Il y avait effectivement de l'alcool (des jus de fruits aussi), mais le nombre d'alcoolisés durs était minime, et ce n'est pas eux qui étaient le plus à même de se battre contre la police (sinon ça aurait été les premiers interpellés)...
Et les CRS, leur a-t-on fait un contrôle d'alcoolémie?

Quant au substitut du procureur, Daniele Ivancich, il a dit lors de son réquisitoire pour l'une des comparutions immédiate que " 50 des 300 manifestants ont agî comme des chacals. Ils ne pensaient qu'à casser du flic "; Qui règne par la matraque périt par la matraque: si les keufs n'avaient pas fait dégénérer les choses, elle n'auraient probablement pas dégénéré. Quelqu'un qui ne pense qu'à casser du flic aurait logiquement dû arriver à la manif avec l'équipement nécessaire (gel lacrymo, barres à mine, masques à gaz, casques, lunettes de ski, cocktails Molotov, frondes, boucliers, fringues épaisses...); or seul les flics étaient armés, et aucun d'entre eux n'a eu le moindre problème avant les évènements du parking souterrain et la charge sur la place, qui a suffisamment choqué et surpris les gens pour que certains d'entre eux pètent les plombs par rage ou solidarité. Il est par contre de notoriété publique que le CRS moyen choisit ce boulot pour "l'action" et que la base de leur boulot est de casser du manifestant (et, à l'occasion, de l'innocent, de l'arabe, du photographe, etc..).


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