Certaines
expériences locales furent heureuses.
Mais la répression, la parano et la surveillance ont battu
leur plein.
Les médias ont bien travaillé à notre sujet
comme ils travaillent bien au sujet du terrorisme, de la délinquance,
de la loi trop laxiste et des manques d'effectifs policiers actuellement.
La
déclaration préalable a montré cet été
qu'elle n'était qu'un moyen de triquer les organisations
qui tentent de s'y plier: c'est un peu du "Dis moi où
et quand tu organises une teuf, que je t'envoie des gardes mobiles
pour t'en empêcher, et qui tu es, de manière à
te foutre le maximum de problemes aux fesses si tu le fais pas
où tu dis..."
Le semblant de discussions entre l'état et les collectifs
de sound systems n'a permis que de goûter à la mauvaise
foi et aux manoeuvres tordues du ministère de l'intérieur.
Les gouvernants se sont une fois de plus foutu de la gueule des
gouvernés. Des manifestations ont eu lieu le 27 octobre
2001 à Paris, Marseille et Lyon
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